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Le château de Boussu

Historique

Dès 1540, Jacques Du Broeucq, architecte de cour de la reine Marie de Hongrie et maître artiste de l’empereur, est chargé par Jean de Hennin-Liétard, premier Comte de Boussu, membre de l’Ordre de la Toison d’Or, premier et grand écuyer de l’Empereur Charles-Quint, d e la construction d’un nouveau château répondant aux exigences nouvelles de ce siècle, le langage à l’antique, et éclipsant, par son faste et sa décoration, les plus belles demeures de son temps.    Il est en effet destiné à illustrer le bon goût et le désir de prestige de son illustre propriétaire.
 
Il s’agit d’un des premiers chefs-d’œuvre de l’architecture de la Renaissance construit au nord de la Loire.
 
Si aucun document d’archive concernant cette construction ne nous est hélas parvenu, des témoignages concordants lui en accordent cependant, de façon certaine, la paternité. Ainsi Guichardin : « Jacque du Broeucq…Fameux architecte qui ordonna Boussu… » ; Pierre Bergeron : « Jacques du Broeucq, grand sculpteur et architecte fut celui qui en ordonna la structure… ».

Sensibilisé, tout comme son commanditaire et grand protecteur, au courant de la Renaissance, il réalise à Boussu un chef-d’œuvre architectural dans lequel la synthèse des influences italiennes-le classicisme romain en particulier-et bellifontaines-le maniérisme de la cour de François Ier- sont manifestes. Il s’agit sans conteste d’un monument exceptionnel, le plus important de la Haute Renaissance dans les Pays-Bas, un jalon dans l’histoire de l’architecture européenne.

Origine

Dès 1540, Jacques Du Broeucq, architecte de cour de la reine Marie de Hongrie et maître artiste de l’empereur, est chargé par Jean de Hennin-Liétard, premier Comte de Boussu, membre de l’Ordre de la Toison d’Or, premier et grand écuyer de l’Empereur Charles-Quint, d e la construction d’un nouveau château répondant aux exigences nouvelles de ce siècle, le langage à l’antique, et éclipsant, par son faste et sa décoration, les plus belles demeures de son temps.    Il est en effet destiné à illustrer le bon goût et le désir de prestige de son illustre propriétaire.

Il s’agit d’un des premiers chefs-d’œuvre de l’architecture de la Renaissance construit au nord de la Loire.
Si aucun document d’archive concernant cette construction ne nous est hélas parvenu, des témoignages concordants lui en accordent cependant, de façon certaine, la paternité. Ainsi Guichardin : « Jacque du Broeucq…Fameux architecte qui ordonna Boussu… » ; Pierre Bergeron : « Jacques du Broeucq, grand sculpteur et architecte fut celui qui en ordonna la structure… ».

Sensibilisé, tout comme son commanditaire et grand protecteur, au courant de la Renaissance, il réalise à Boussu un chef-d’œuvre architectural dans lequel la synthèse des influences italiennes-le classicisme romain en particulier-et bellifontaines-le maniérisme de la cour de François Ier- sont manifestes. Il s’agit sans conteste d’un monument exceptionnel, le plus important de la Haute Renaissance dans les Pays-Bas, un jalon dans l’histoire de l’architecture européenne.

La première pierre de cet édifice est posée le 24 mars 1539 ainsi que nous l’apprend l’inscription suivante  retirée des ruines en 1810, placée sur la façade latérale et dégagée lors du déblaiement effectué en 1991 : « Anno  dni MDXXXIX die XXIIII martii positus est primus lapis huyus aedificii ». La traduction française, reprise sur une seconde pierre plus petite, réalisée au XIXme siècle, dit : « l’année 1539, le 24 mars, fut posée la première pierre de cet édifice ».
  
Dans le comté de Hainaut, à cette époque, le « style de Pâques » étant toujours d’application, il faut donc comprendre 1540 puisque le jour indiqué tombe avant le dimanche de Pâques.

En 1545, vers le 2 février, l’empereur Charles-Quint séjourne dans le Comté de Hainaut. Il en profite pour rendre visite à son ami Jean de Hennin-Liétard et admirer sa somptueuse demeure encore en construction.  Il lui offre un Hercule d’argent de douze pieds de haut dont lui a fait présent François Iᵉʳ. Charles-Quint, pour cette occasion, est accompagné de grands seigneurs de sa cour. Le banquet offert en son honneur fut, paraît-il, des plus fastueux. L’Empereur se plaît à Boussu et décide, dès lors, d’y passer la nuit. Il ne se rend que le lendemain à l’abbaye de Saint-Ghislain, déléguant au festin du soir quelques courtisans dont le prince de Condé.

Le 4 septembre 1549, Philippe II, lors de son voyage aux Pays-Bas, où son père le fait reconnaître comme successeur, vient, à son tour, visiter le château de Boussu dont on vante partout la somptuosité.
 
Sources : www.chateaudeboussu.be